Depuis 1991, l'Union européenne applique régulièrement de nouvelles directives anti-blanchiment afin de s'adapter et de pouvoir lutter contre les nouvelles techniques (ex :
MiCA pour réguler les crypto-monnaies) de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.
De nos jours, les services technologiques modernes deviennent de plus en plus populaires en tant que canaux financiers alternatifs. Toutefois, certains restent en dehors du champ d'application des exigences de la loi, ce qui pourrait ne plus être légitime. C'est la raison pour laquelle un système juridique actualisé et évolutif est nécessaire.
La dernière directive en termes de lutte contre le blanchiment de capitaux LBC/AML en date est celle du 12 novembre 2018, le Parlement européen ayant publié de nouvelles règles pour renforcer la lutte contre le blanchiment d'argent par le biais de la
6ème directive européenne (2018/1673) relative à la prévention de l'utilisation du système financier aux fins du blanchiment de capitaux ou du financement du terrorisme, renforçant ainsi la directive AMLD5 de 2018.
Les États membres avait jusqu'au 3 décembre 2020 pour transposer la sixième directive LBC (AML) et mettre en vigueur les dispositions législatives, réglementaires et administratives nécessaires pour se conformer à cette directive.
Défis juridiques et de conformité réglementaire
Il s'agit de continu nouveau défis pour les institutions financières et les autres entreprises soumises car les régulateurs locaux n'hésitent plus à sanctionner d'énormes amendes et/ou mesures rectificatives obligatoires dans un délai relativement court. La perte financière due aux défaillances en matière LBC/AML n'est plus un risque résiduel et doit être parfaitement comprise et intégrée dans chaque entité régulée.
La lutte contre le blanchiment d'argent est un thème central en conformité (Compliance). Avec le renforcement des contrôles effectués par les superviseurs locaux et européens, les institutions financières doivent s'assurer qu'elles se conforment en matière de lutte contre le blanchiment d'argent à travers tous leurs services mais aussi s'assurer, par leur veille réglementaire, qu'elles sont bien informées des dernières émissions de l'UE, OFAC, GAFI/FATF et des régulateurs locaux.
La sensibilisation ainsi que la cadence d'adaptation à l'arrivée de la nouvelle réglementation devrait être assurée par le comité de direction et la responsabilisation des dirigeants avec une gouvernance claire.
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